Le dictionnaire que boileau emmène partout
Oct 14th, 2013 | Par boileau | Catégorie bibliothèque, MàJ, RééditionUn dictionnaire de référence pour les mots difficiles ? Le Trésor de la langue française. Le TLF pour les intimes. Seize volumes.
Il en existe une version informatisée : le Trésor de la langue française informatisé, ou TLFi. Le dictionnaire est accessible sans frais sur le site du CNRTL.
Caverne d’Ali Baba
Le TLFi, c’est un trésor :
– 100 000 mots avec leur histoire ;
– 270 000 définitions ;
– 430 000 exemples ;
– 350 000 000 caractères.
Lecteur pointilleux
Un lecteur écrit que le mot potomane, lu dans un article boileau sur le jargon, est un néologisme. “Le Robert mentionne potomanie, mais point de potomane“.
Juste ! Rien au Robert. Oups ! boileau avait-il bu ? Consultons le TLFi à l’onglet <portail lexical> puis < lexigraphie> Taper potomane.
Voilà c’est réglé. Le mot existe.
boileau répond à son interlocuteur en lui expédiant la définition : http://www.cnrtl.fr/definition/potomane
Pratique !
Un mot difficile dans votre texte ? Vous voudriez en communiquer la définition ?
Prenons évanescent. Dans votre texte, liez simplement le mot évanescent à sa rubrique correspondante au dictionnaire (http://www.cnrtl.fr/definition/evanescent). Un onglet vous permet, de plus, d’afficher les synonymes d’évanescent, un autre ses antonymes, un troisième son étymologie. C’est pas tout : un double-clic sur n’importe quel mot au sein d’une définition vous renvoie à ce mot. Ce dictionnaire, c’est un outil de travail quotidien. Toujours ouvert dans le navigateur de boileau.
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Cliché : Flickr , National Library NZ on The Commons
‘No sooner had he whistled than he heard a whizzing and a whirring from all quarters, and such a large flock of birds swept down that they blackened all the field in which they settled’ Illustration by Kay Nielsen in East of the sun and west of the moon (1914), (198 x 150 mm), Alexander Turnbull Library, qRPr HODD NIEL 1914.
Malheureusement, à l’usage le TLF, se révèle capricieux ou plutôt un peu désordonné. Il semble, en ce qui concerne la ventilation des acceptions, que les méthodes variaient avec les collaborateurs. Je me suis beaucoup servi de ce dictionnaire dans la rédaction d’un de mes textes, mais il se révèle parfois difficile à consulter (sinon confus, mal organisé). Naturellement rien ne le remplace, comme il peut pas prétendre non plus à remplacer ses prédécesseurs (je pense au Grand Larousse du XXe siècle et à celui que Pierre Larousse n’a pas pu achever lui-même [n’oublions pas Littré qui avait la bénédiction de Michel Bréal). J’en profite pour vous signaler un utile complément au dictionnaire : il s’agit de la GE, la Grande Encyclopédie Larousse de 1971-76, mise en ligne récemment et très intéressante, notamment parce que ses articles sont généralement signés par des spécialistes du domaine. Grand mérite on peut la consulter gratuitement. J-C
Merci Jean-Claude pour vos commentaires. Je reste concis à leur propos : qu’ajouter ? J’aime beaucoup le poétique : Un mot n’est vide de sens que quand on ne sait pas le remplir.
Bonjour là-haut à tous les vôtres.
Bonjour, À ce sujet, je travaillais sur un texte de Georges Galichet (ou bien était-ce Pierre Guiraud?) toujours est-il que je prends le Petit Robert pour vérifier un truc et l’on m’annonce que la préposition à est “vide de sens”. Je regarde l’article, je compte les acceptions/emplois et ne retiens que les numérotés: dix-huit. Beaucoup de « sens » pour un mot vide, non ? Bye, comme on dit au Québec.
Bonjour. Je me permets d’ajouter un lien vers une analyse claire et exhaustive du contenu du TLFi, projet ambitieux et indéniablement utile mais également mal ficelé et soutenu par une publicité légèrement mensongère :
https://mots.revues.org/1052
Merci à vous. Excusez le retard suite à une erreur de manipulation.