Ecrire utile est une exigence de la vie professionnelle.
boileau préfère dire écrire utile plutôt qu’écrire pro : si écrire utile est une contrainte de notre vie professionnelle, c’est aussi nécessaire dans notre vie privée et sociale.

Travailler c’est, pour une bonne part, communiquer. Communiquer aujourd’hui, le plus souvent, c’est écrire.
L’informatique, internet n’ont pas tué l’écrit. Au contraire, les nouveaux supports se sont multipliés : mails, sites web, réseaux sociaux…
Mais toujours un même unique matériau, depuis la nuit des temps : les mots.

L’école, bien sûr, nous a appris à manipuler les mots.  A force de dictées, de rédactions, de lectures commentées, elle nous a enseigné  l’expression personnelle par l’écrit.
Mais un texte d’ambition littéraire est bien différent  d’un écrit professionnel utilitaire.
Communiquer utile, c’est écarter l’expression personnelle au profit de l’efficacité, de l’économie des ressources, de la valeur ajoutée.

Communiquer par écrit n’est ni banal ni facile. Ecrire utile est une technique.
L’écrit utilitaire et l’écrit littéraire obéissent à des règles différentes.
– Ecrire utile, c’est prendre le temps de cristalliser ses idées.
– Ecrire utile, c’est identifier son lecteur et œuvrer pour être lu et être compris par celui-ci. Sacré travail !
– Ecrire utile, c’est aligner ses idées avec précision, clarté  et concision.
– Ecrire utile, c’est inciter  le lecteur à l’action et créer ainsi énergie et valeur.
– Ecrire utile, c’est écrire cristallin.

Bref, écrire utile, c’est écrire design : rédiger un texte fonctionnel avec clarté et simplicité.
Clarté et simplicité enchantent. Capter l’attention pour être lu et compris.

Ecrire est une forme de pouvoir, un acte d’influence et de responsabilité.