Casse-tête mais pas charabia. Au contraire. 

Les deux demoiselles sont en détresse

6 mots. Ni plus ni moins. Une histoire. 

C’est ce que raconta, dit-on, Hemingway à des amis, au bar,  qui lui demandait une histoire en 6 mots :

A vendre : chaussures bébé jamais portées

Terrible : l’attente déçue, la douleur de la mère, l’achat délicieux, la pauvreté qui contraint à vendre…

Jeu pour jour d’été pluvieux !

Bel exercice de concision : faire naître chez son lecteur le désir, la peur, l’étrangeté en 6 mots. Ni plus ni moins.
Un site est consacré à ces histoires en 6 mots. Il a été récemment revu.
Vous y trouverez du bon, du moyen, du nul, de l’excellent.
Concourez donc.

Je t’aime encore et en corps.
L’homme invisible habitait chez ses transparents.
Le perroquet mourut plus tard.
Tu me quittes? Laisse un tweet !
J’ai vendu la bague mon amour.
J’étais sa moitié, c’était trop peu.
Je reviens du futur, ça craint.
Avant huit heure, sinon je coupe.
Le parachutiste apprend peu de ses erreurs.
Pendre mes jambes à ton cou.
Je dois sortir vider le chien.
Le septième mot, il se reposa.

Beaucoup d’auteurs y publient des jeux de mots ou des réflexions. 6 mots. Ni plus ni moins. Bon, mais cela c’est immobile. L’idéal est d’inventer une histoire. Plus que de faire réfléchir ou méditer, il s’agit d’emporter l’imagination.

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photo : Damsels in Distress

Ayants droit inconnus